La rénovation énergétique des bâtiments existants prend de plus en plus d’importance, et le décret tertiaire, ainsi que le plan de relance, invitent les gestionnaires publics à s’investir sur le sujet.
Pour les bâtiments complexes, il n’est pas toujours évident d’évaluer les économies générées par des actions sur le bâti, les équipements et les usages. Par ailleurs, il peut être utile de connaitre à l’avance les budgets fonctionnement à prévoir une fois la rénovation énergétique effectuée. Dans ce cadre, la Garantie de Performance Énergétique (GPE) peut constituer un atout intéressant pour mieux cadrer les économies attendues, c’est à dire que le contrat de rénovation énergétique peut comporter un engagement de résultats fort, laissant au titulaire le financement total de la surconsommation éventuelle. Dès lors, un outil est nécessaire pour comparer les résultats aux objectifs initiaux, car la pénalisation ne peut s’exercer que dans un cadre contractuel clairement défini.
C’est dans ce contexte que le protocole international IPMVP ((International Performance Measurement and Verification Protocol) prend sa place. Il permet cette comparaison entre l’avant et l’après des actions d’économies et définit les modalités précises de pénalisation.